Le coup de la panne : ils témoignent

Même s’ils aiment souvent se vanter du contraire, les hommes ont leurs faiblesses. Et l’une d’elle est particulièrement délicate : la fameuse panne. Ils nous racontent !

Abdoul 41 ans, la panne il connaît

C’est un grand anxieux : « Je me souviens très très bien de ma première panne. C’était avec une fille vraiment très jolie que je draguait depuis des mois et des mois ! Alors qu’on était en train de faire l’amour, j’ai senti d’un coup que le désir qui était dans ma tête ne faisait plus marcher mon corps. Je devenais mou, je m’en rendais compte et plus je réalisais ça, pire c’était évidemment !

J’étais juste trop stressé parce que je me mettais la pression tout seul. Faire l’amour avec cette fille, c’était un moment que j’attendais trop et du coup, ça m’a bloqué. Pourtant elle était plus qu’excitante, mais ça ne voulait plus fonctionner. J’ai eu honte, j’étais jeune ! Elle ne m’a même pas dit un mot, elle était vexée, et moi non plus je n’ai pas osé parler… Quand j’y pense, on avait l’air bête !

Depuis, j’ai des pannes régulièrement. Mais je sais d’où ça vient. J’ai tendance à toujours me mettre la pression pour quoi que ce soit. Et il suffit qu’un gros stress survienne dans mon boulot pour que j’ai un petite panne par-ci, par-là. Mais ma compagne actuelle le sait et même si elle ne savait pas comment réagir au début, maintenant on parvient à gérer ces situations. »

Fabien, 27 ans, avoue n’avoir de panne que rarement

(mais quand cela lui arrive, il le vit mal : « Je sais que « ça arrive », et que « c’est pas grave », mais le fait qu’on dise ça, ça m’énerve ! C’est horrible ! je sais qu’une panne de temps en temps ne veut pas forcément dire « impuissance à vie », mais quand ça arrive c’est tellement nul ! On se sent tout bête. Et si la fille essaie de me rassurer, c’est pire.

Dans ces cas-là, j’ai envie d’être tout seul et qu’on me foute la paix. C’est une réaction un peu excessive, et égoïste, mais c’est plus fort que moi. J’ai l’impression que le sort du monde est sur mes épaules et que je n’y arrive pas. Bon, ça ne m’arrive que rarement, quand j’ai un peu trop bu ou quand je suis fatigué. Mais c’est difficile à vivre parce qu’on a l’impression que on n’y arrivera plus jamais. » Et pourtant, confie-t-il, quand « ça repart, ça repart ! »

Samuel 31 ans, les pannes sont fréquentes

Cela fait 3 ans que ça a commencé, il explique : « En fait, je n’avais jamais de panne jusqu’à un jour où, progressivement, mes érections étaient de moins en moins fortes. Je me suis inquiété, et j’ai même été consulté un médecin. Pour le coup, pas de chance, ce n’est pas un blocage ponctuel mental, c’est bien mécanique. L’afflux sanguin se fait mal à cet endroit-là parce que j’ai dû suivre un traitement médical très lourd à une époque. Je suis presque guéri maintenant, mais j’ai du travailler beaucoup sur moi pour ne pas sombrer. Avoir des problèmes d’érection, c’est franchement dur à vivre. Heureusement, je suis en couple avec quelqu’un de très patient et compréhensif, mais ce n’est pas toujours facile pour elle de faire face à mes pannes. »


Pas toujours marrant de devoir faire face à ces fameuses pannes. Elles sont taquines et sournoises, et les assumer est délicat. Surtout si elles sont récurrentes et fréquentes. Si c’est le cas, il y a des tas de remèdes pour conjurer le mauvais sort. Et si c’est exceptionnel, reprendre son souffle et du recul peuvent s’avérer être de bons conseils pour repartir « du bon pied » !