Point G : Partez à sa découverte en six étapes

Le point G : Ce fameux lieu de la jouissance suprême relève-t-il du fantasme ou peut-on espérer le dénicher un jour ? Partez à sa découverte en 6 étapes. A tester sans hésiter.

Etape 1 : faites confiance à la science !

Le point G, mythe ou réalité ? Réalité, forcément, puisque c’est le gynécologue allemand Ernest Grafenberg qui l’a formellement identifié le point G dans les années 1940. Selon ses recherches, le point G est une zone située à environ 2,5 cm de l’entrée du vagin. Elle est reconnaissable à sa forme bombée et sa muqueuse légèrement plus rugueuse que les autres parties de cette zone intime. Si la science l’affirme, alors c’est que c’est vrai. Il n’y a plus qu’à chercher…

Etape 2 : cherchez votre point G au bon moment

Beaucoup d’entre nous ont secrètement cherché le point G lorsque notre partenaire avait le dos tourné. En vain ! Soit nous nous y prenons mal parce que cette quête nous met mal à l’aise – et là, nous avons tort -, soit nous ne le trouvons pas parce qu’il est timide et se manifeste uniquement lorsque nous sommes pleinement excitées et engagées ailleurs. Autrement dit, le point G peut être perceptible uniquement lorsqu’il est stimulé et s’engorge d’excitation. La solution ? Lorsque la passion monte entre notre partenaire et nous, il est temps d’explorer ce « passage secret » avec curiosité et jeu sexuel suggestif, en tâtonnant pour le découvrir ensemble.

Etape 3 : traquez les bonnes volontés

L’union fait la force ! Plutôt que de chercher seule, inviter votre partenaire à faire des découvertes en douceur. Est-il prêt à répondre à nos attentes ? Ne restons pas figées dans nos (mauvaises) habitudes. Il ne faut pas être timide : en adoptant la position à quatre pattes, les fesses relevées et les reins creusés, nous offrons à notre homme l’opportunité de nous caresser. Il devra mettre de côté sa tendance naturelle à l’ascension sociale et se concentrer plutôt sur les parties intimes. En massant cette zone inférieure, il devrait rapidement remarquer une zone bien délimitée, de la taille d’une pièce de monnaie, qui réagira favorablement à ses caresses. À condition de procéder avec douceur : une caresse suggestive et lente sera bien plus efficace qu’un grattage excité comme lors d’un tirage au sort.

Etape 4 : dépassez les préliminaires

Dans l’imaginaire collectif, le point G est considéré comme l’apogée ultime des préliminaires. C’est probablement vrai. Cependant, le reléguer uniquement aux préliminaires a souvent pour effet de l’inhiber, au point qu’il ne trouve aucune raison de jouir de son existence, notamment pendant la pénétration. Pourtant, à ce stade, le point G peut se révéler très utile.

Une fois que nous l’avons localisé approximativement pendant les préliminaires, nous fermons les yeux pour bien visualiser son emplacement. Nous positionnons notre bassin vers l’arrière afin de favoriser de nombreux contacts inattendus entre le point G et le pénis. Et plus si affinités. L’une des positions qui permet d’obtenir les meilleures performances est le chevauchement inversé (tournez le dos à votre partenaire en position d’amazone…).

Etape 5 : Point G, faites vos gammes !

Le sexe, c’est comme la musique, ça s’apprend. On se familiarise avec le langage corporel en apprenant à reconnaître les zones sensibles, celles qui peuvent diminuer le plaisir ou celles qui, tel un dièse, l’accentuent. Et pour progresser en faisant des exercices réguliers, tout artiste de l’intimité doit s’investir, chercher à produire une sonorité spécifique à chaque caresse sur les « touches ». Tout ceci afin que les exercices améliorent la qualité du jeu. Il ne faut pas s’attendre à atteindre la vitesse maximale dès la première tentative, mais plutôt gagner en virtuosité pas à pas, pour en tirer une jouissance intense.

Etape 6 : fiez vous à votre bonne étoile

Nous sommes tous égaux en termes de droits, notamment celui de ressentir du plaisir. Cependant, nous ne sommes pas tous égaux face à cette sensation. Les freins culturels, psychologiques ou physiques peuvent nous affecter. Bien que nos sens soient parfaitement capables de nous transporter au septième ciel, notre cerveau peut souvent entraver notre plaisir. Il faudra du temps pour défaire les nœuds de notre histoire personnelle qui limitent notre jouissance.

Cependant, si nous osons enfin nous autoriser à prendre du temps pour nous, nous avons tout le temps nécessaire. En nous lançant chaque jour le défi de repousser nos inhibitions, notre point G ne pourra plus se cacher derrière une barrière impénétrable. Nous sommes toutes programmées pour le plaisir, et il est temps de le proclamer haut et fort !